Le conflit d’intérêts met en situation de concurrence une personne ayant un poste de confiance, la poussant plus à agir selon ses intérêts professionnels et personnels qu’à mener à bien sa mission. Quel que soit le domaine dans lequel il est observé, qu’il s’agisse d’un homme politique, un avocat, un dirigeant d’entreprise ou un cadre, de tels intérêts risquent de la placer en difficulté d’accomplir ses attributions avec droiture. Quand bien même aucune preuve ne peut être établie quant au caractère conscient qui le mène à commettre une action préjudiciable, l’individu qui la commet risque rapidement de se trouver dans une situation indélicate.
Ceci peut le placer dans l’incapacité d’assurer correctement ses fonctions, tout en minant la confiance qu’il a en ses propres aptitudes de pouvoir les gérer comme il se doit. Sont alors remises en cause son impartialité et sa neutralité, un climat bien peu propice à se laisser guider par son jugement personnel. Sachant qu’un tel conflit peut résulter de la volonté de plusieurs protagonistes, dans le but de tirer d’une négociation ou d’une situation le meilleur profit. La complexité pour délimiter les responsabilités de chacun n’est pas chose aisée, une position derrière laquelle aiment à se retrancher les parties prenantes.
Comment régler les conflits au travail
Les conflits peuvent arriver n’importe où. Incluant à son travail. Le nombre de demandes d’enquêtes allant croissant, de même que les allégations de corruption, pour sa planification stratégique chacun des 46 ordres professionnels québécois s’est efforcé de mettre l’accent sur l’éthique (sachant que ceux-ci réglementent la profession de près de ses quelque 390.000 adhérents). L’office des Professions du Québec met un point d’honneur à veiller sur la probité de chaque ordre, et ce en toute confidentialité. En contrôlant l’exercice de ses membres dans leur profession, par le biais entre autres d’inspections professionnelles, peut rapidement être décelé tout manquement dans l’exercice de leurs fonctions.
Quand bien même l’administration des ordres est autonome, le mandat des syndics, qui est de surveiller et de réglementer les activités susceptibles de porter atteinte au public, leur a été confié par l’État. Reconnaître cependant une situation de conflit d’intérêts est loin d’être évident, la ligne est souvent bien mince entre ce qui est permis ou ne l’est pas. Souvent l’apparence elle-même crée le conflit, celle-ci peut porter atteinte à la dignité, à l’honneur et à la crédibilité de la profession tout autant qu’un réel désaccord. D’où une vigilance accrue à observer, en se retranchant notamment derrière le code de déontologie tout en prônant l’exemplarité et l’impartialité.
Ainsi pour régler les conflits d’intérêts, rien de tel que les prévenir, en s’abstenant par exemple de participer à toute décision où est en jeu son intérêt personnel ; en n’acceptant en aucun cas de cadeaux ou avantages d’une valeur nominale dépassant celle correspondant aux services rendus ; en ne s’engageant pas pour obtenir un contrat à verser un quelconque avantage ; en ne favorisant pas une personne au détriment d’une autre, etc. En résumé toute situation susceptible de compromettre son indépendance professionnelle est à proscrire et, dans le doute ou en cas de malaise, mieux vaut s’abstenir.
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